Inauguration de la place Behar-Eliakim

Dimanche 30 avril, journée du souvenir des victimes de la déportation, a été inauguré la place Behar Eliakim, du nom de cette famille bulgare réfugiée à Liffré et dont le père, Jacques, et les deux garçons, David et Natho, ont été déportés et assassinés à Auschwitz. Après avoir rappelé l’importance du devoir de mémoire, Yannick Danton, adjoint au maire en charge des commémorations, a remercié les deux associations liffréennes porteuses de ce travail : l’UNC et la FNACA. Il a également souligné le travail du collège Martin Luther King, qui participe régulièrement au concours national de la résistance et de la déportation, et qui a gagné le prix national en 2018 et 2019. Une exposition retraçant le parcours de la famille Behar Eliakim, sur laquelle les collégiens ont travaillé, était présentée.

Un ginkgo biloba a été planté sur la place en mémoire des déportés. Cet arbre pouvant vivre 1000 ans est un symbole de renaissance puisque c’est le premier arbre à avoir refleuri après l’explosion de la bombe atomique à Hiroshima. Une stèle, en mémoire de l’ensemble des déportés de la ville, sera installé dans les prochains mois.

La commémoration s’est poursuivie avec la lecture par Anne-Laure Ouled-Sghaier, adjointe et représentante du Maire, du message officiel de cette journée du souvenir des victimes de la déportation rédigé conjointement par la Fédération Nationale des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP), la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) et les Associations de mémoire des camps nazis et l’Union Nationale des Associations de Déportés et Internés de la Résistance et Familles (UNADIF – FNDIR). Le chant des déportés, interprété par les lycéens du Prytanée National Militaire de la Flèche, un des 6 lycées de la Défense Française, a clos la cérémonie.

La place Behar-Eliakim rejoint autour de l’espace Intergénérations l’allée Henri Lebreton, du nom du directeur d’école et secrétaire général de la mairie, résistant déporté en 1944 et l’allée 19 mars1962, jour de signature des accords d’Evian. C’est donc autour de l’ancienne école des garçons, où David et Natho ont été arrêtés, que se transmet la mémoire à Liffré.

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