La peine complémentaire pouvant être prononcée dépend de l'infraction commise. Par exemple, un stage de sensibilisation à la sécurité routière pour excès de vitesse. Les peines complémentaires se divisent en plusieurs catégories.
Retrait d'un droit
Le tribunal peut prononcer :
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la suspension, pour une durée de 3 ans maximum, du permis de conduire,
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l'interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, y compris ceux pour la conduite desquels le permis de conduire n'est pas exigé, pour une durée de 3 ans au plus,
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l'interdiction de détenir une arme,
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ou une interdiction d'émettre des chèques ou d'utiliser une carte bancaire pour une durée d'un an maximum. Cette peine ne s'applique que pour les contraventions de 5ème classe.
Retrait d'un bien
Le tribunal peut ordonner :
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la confiscation d'une arme,
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la confiscation de la chose qui a servi à commettre l'infraction,
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ou la confiscation de l'animal ayant été utilisé pour commettre l'infraction.
Obligation de formation
Différents stages peuvent être décidés :
Travail d'intérêt général
Pour les contraventions de 5ème classe, l'auteur des faits peut également être condamné à une peine de travail d'intérêt général.
Sanction-réparation
Dans le cas d'une contravention de 5ème classe, le tribunal peut prononcer une sanction-réparation. Cette sanction est destinée à indemniser la victime (par exemple, remise en état d'un bien endommagé).